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Минск - Столика Республики Беларусь (стр. 3 из 5)

Maintenant nous nous approchons vers le parc du poète national biélorusse Yanka Koupala.

A droit vous voyez le Cirque. Il a été construit en 1959. C’etait le plus grand et le plus beau cirque dans l’ex-URSS à cette époque. Il est prevu pour 1700 places, la surface du manège est 13m.

Alors nous nous trouvons dans le parc Yanka Koupala, célèbre poète biélorusse. C’est une magnifique éspace verte consacrée à notre héro national.

Devant nous s’élève le statut de notre célèbre poète Yanka Koupala.

Qui est Koupala?

Tout d’abord il est un sommet de la toute poésie biélarusse. Et ce n’est pas seulement parce qu’il avait un don extraordinaire pour la poésie, c’est plutot parce qu’il était toujours avec le peuple, parce qu’il a exprimé le plus profondement l’esprit, le caractère, les espoirs de ce peuple, parce qu’il était lui-meme la partie de ce peuple, et parce qu'il a consacré tout son génie à ce peuple.

Le nom de Koupala est devenu le symbole de notre pays.

Yanka Koupala est venu dans la littérature au cours de l’année de 1905, a l’epoque de la 1-iere Revolution Russee, juste au moment dramatique quand le peuple biélorusse s’est levé dans son premier combat contre le tsarisme. A ce temps la nation bielorusse etait supprimee, la langue biélorusse etait interdite, mais Koupala n’avait peur de rien et continuait à ecrire ses vers en langue bielarusse. Et ce le Koupala qui est un vrai fondateur de la langue bielorusse contemporaine.

(citer un de ses vers, ex. “А хто там ідзе?”)

Ces vers n’exprimaient pas seulement les idées et les sentiments du jeune poète. C’était le peuple qui parlait, ce peuple qui pendant des siècles n’avait pas eu le droit de se plaindre, auquel on avait défendu de parler, et qui, enfin, avait reçu la parole et s’adressait à ses ennemis, à ses oprresseurs. Dans l’oeuvre du poète on trouve une grande responsabilité envers les générations futures, c’est au nom de l’avenir qu’il écrivait, et, cet avenir, il le voyait libre et heureux.

Et c’est à l’occasion du 90-ième anniversaire de la naissance du poète, en 1972, qu’on a inauguré ce monument. Au centre d’une petite place sur un bloc de granit se tient Koupala. Il regarde au loin. A ses pieds coule une source et une fleure de fougère fleurit près de l’eau: selon les croyances populaires ce qui verra cette fleur connaitra le bonheur. Chaque annee, au mois du juillet, tous les jeunes se rendaient au foret pour chercher cette fleur. Mais en realité cette fleur n’existe pas. C’est seulement une légende romantique qui nous temoigne qu’au cours des siecles notre peuple cherchait le bonheur et voulait etre libre et heureux.

Devant nous le fontaine qui jaillit en forme de couronne. De gracieuse jeunes filles jettent des couronnes dans l’eau. Cette gracieuse composition est illustrative d’une fête slave ancienne qui voulait qu’à la nuit de Saint-Jean les jeunes aillent jeter des couronnes de fleurs dans l’eau dans l’espoir de trouver le bohneur. Si deux couronnes s’unissent, la jeune fille se mariera cette annee, si non – il faut tenter l’annee suivante.

Koupala a prit son pseudonim de cette fete puisqu’il est né juste ce jour-là, le 7 juillet.

Au fond du parc se trouve le musée littéraire du poéte Yanka Koupala. Il a été fondé, grace aux efforts de sa femme, à l’emplacement de la maison en bois incendiée pendant la guerre où, de 1921 à 1941, a vecu et travaille Koupala. Les fonds du musée abritent les pièces d’exposition liées à la vie, aux activités de Yanka Koupala.

La vie de Koupala s’est finie à Moscou ou il faisait ses études, C’etait la fin tragique. Koupala n’a jamais caché son haine envers tous les opresseurs de son peuple et donc, pendant ses études à Moscou il etait jeté de l’escalier par un inconnu. On crois que c’etait un assasinat intentionnel.

Mais il nous a laissé un heritage inapprecié : ses vers, ses poèmes, ses pièces théatrales. Mais tout d’abord il a fait revivre notre langue nationale, langue biélorusse.

On crois que c’est la deuxième langue au monde (apres l’italien) d’après sa mélodie. Vraiment c’est une langue tres belle et magnifique.

La langue biélorusse est issue du rameau slave des langues indo-européennes. Elle se trouve dans le meme groupe avec la langue russe et la langue ukranienne. On peut comparer les relations entre ces trois langues commes les relations entre le francais, l’espagnol et l’italien. Ce n’est pas le dialècte ! C’est une langue à part qui se distingue par sa douceur, harmonie et mélodie.

Ex. дзень добры – добрый день - bonjour;

калі ласка – пожалуйста – s’il vous plait;

дзякуй – спасибо – merci.

Il y a beucoup de mots d’origine latine qui sont pareils aux mots francais: адукацыя ( education), універсітэт ( universite), тэатр ( theatre) etc.

La langue biélarusse c’est une langue d’état. On publie des livres, des journaux en belarus, on tourne des films en langue biélarusse, on mit en scène les spectacles biélorusses.

C’est une langue des intellectueux de la République.

Donc, vous voyez l’importance de la figure de Yanka Koupala dans la formation de la nation biélorusse.

A Minsk il y a beacoup d’endroits qui porte son nom: le parc, le théatre et meme la rue le long de laquelle passe notre car porte le nom de Koupala.

Maintenant à votre gauche, derrière les arbres, vous pouvez distinguer le Grand théatre national de l’Opera et du ballet.

Ce théatre tient une place importante dans l’art du pays. Il est très connu par sa troupe de ballet qui donne ses représentations à l’étranger avec un grand succès. Ce théatre possède de beaux décor, un riche repertoire ( essentiellement classique) et un orchestre professionnel. Depuis 60 ans de son existence le Ballet de Minsk est devenu l’un des meilleurs en ex-URSS et sa réputation dans les pays occidentaux ne cède qu’a Bolchoi. On y montre “La Aide” de Verdi, “Roméo et Juliette” de Prokofiev, “Madame Butterfly” de Puccini, “Carmen” de Bizet, “Le lac de cygnes” de Tchaikovski.

Construit en 1938 ( l’architecte Langbard), il est prevu pour 1200 places.

Il a demeuré intact pendant les bombardements du début de la GGN. Après la guerre plus de 200 mines ont été désamorcés par les sapeurs aux alentours du théatre.

Pendant la guerre le théatre etait transformé en camp pour les prisonniers.

Le théatre a de nouveau ouvert ses portes en 1948.

Actuellement on mène ici les travaux de restauration. On veut lui rendre son aspect primaire ( selon le projet de Langbard), parce que le batiment a été reduit presque en deux.

Le bâtiment du théâtre se dresse au centre de la place de la Commune de Paris. Autrefois cette place se nommait la place de la Trinité.

(Culture)

Les biélarusses c’est une nation tres ciltivée. Nous avons 12 théatres à Minsk: le Th. dramatique biélorusse Janka Koupala ou l’on donne des drames folkloriques, des tragédies, des pastorals; le Th. dramatique russe qui monte des pièces classiques de Thekov, de Tolstoi, de Dostoevski, de Lermontov, de Chekspir; le Th. de la Comédie musicale ou l’on montre des spectacles misicaux classiques et modernes; le Th. De marionettes qui propose au public des spectacles dans la matinée et Durant la journée, le Th. du jeune spectateur etc.

Minsk a toujours été le centre culturel du Bélarus. En 1846 l'acteur Verjbitski a fondé la première troupe artistique qui était à l'origine du premier théâtre de Minsk. Le premier bâtiment théâtral se trouvait sur la place de la Cathédrale dans la maison du gentillhomme polonais Jean Boïkov. En 1847-1851 les spectacles étaient mis en scène au théâtre de l'Hôtel de Ville. En 1864-1877 les troupes théâtrales, présentaient leurs spectacles dans le bâtiment des assemblées de la noblesse polonaise. Le 9 septembre 1890 on a inauguré le bâtiment construit spécialement pour le théâtre de la ville. C'est ici que se trouve maintenant le plus ancien théâtre du Bélarus, le Théâtre académique d'Etat Yanka Koupala.

La culture musicale bélarusse remonte dans la nuit des temps. Aujourd'hui à Minsk il y a plusieurs salles de concerts dont la plus réputée est la Grande salle de la Philharmonie d'Etat bélarusse. On donne aussi des concerts de la musique d'orgue et de la musique de chambre dans l'église catholique Saint-Roch, restaurée il y a quelques années.

Maintenant à votre gauche: la maison des marriages, le centre de la télevison.

A droite: la maison-musée du premier congré de la Partie Sociale Démocrate de la Russie.

Nous sommes venus à La place de la Victoire qui va nous parler de l’histoire de la GGN.

Cette place est une suite logique à l’exposition du Musée d’histoire de la Grande Guerre Nationale. C’est la plus solennelle place de Minsk.

Au centre de la place se dresse le monument obélisque «Victoire aux combattants nationaux » qui est surmonté d’un Ordre de la Victoire exécuté en verre coloré. L’hauteur de cet obélisque est 38 mètres. Il a été inauguré le 3 juillet 1954, c’est-à-dire 10 ans après la libération de la capitale biélorusse des hitlériens. Maintenant il est devenu un des symboles de notre capitale.

Le monument est orné de quatre hauts-reliefs en bronze: « Le commencement de la guerre », « La fin de la guerre», «Gloire aux héros peris», « Les partisans de Belarus ».

Quatre couronnes en bronze symbolisent quatre fronts qui défendaient notre République.

Au pied du monument vous voyes la flamme étérnelle. Tous les week-ends et tous les jours feriés on peut voir ici la garde d’honneur. Ce sont les meilleurs écoliers de Minsk.

Chaque année le 3 juillet, jour de la libération de Minsk, les habitants de la ville viennent rendre hommage aux héros et déposer des fleurs au pied du monument.

Le côté nord est cerné par deux immeubles en demi-cercle. Les murs de ces bâtiments portent des capsules de cendres venant des villes-héros.

Le Belarus était une des premières république de l’ex URSS à éprouver le coup des troupes hitlériennes qui attaquaient l’URSS. Des dizaines de divisions du groupe d’armées allemandes « Centre » marchaient sur le territoire de notre république. Les unités de l’Armé Rouge défendaient héroïquement chaque pouce de la terre.

Des batailles sanglantes ont eu lieu sur tout le territoire du Bélarus. Il était impossible de ne pas prendre les armes. Le patriotisme soviétique et la fierté des êtres humains nous poussaient à nous lancer contre ceux qui avaient transformé le pays en camp de concentration. Travaux forcés, pillages, extermination d’un peuple pacifique, prisons, camps de la mort... Comme vous voyez, la guerre a éprouvé terriblement la terre biélorusse.

Les soldats sur le front, les partisans sur le territoire occupe, les paysans et les ouvriers a l’arriere se sont couvert de gloire, ils ont fait preuve d’un immense heroisme. Les exploits sont innombrables.

Les envahisseurs hitlériens avaient détruit 209 villes et 9200 villages, 619 villages avaient connu le sort de Khatyn qui avait été brûlé avec ses habitants. Environ trois millions de personnes étaient restées sans abri. Le peuple biélorusse avait perdu plus de la moitié de la richesse nationale. Notre peuple a perdu 2 millions de vies. Un habitant sur quatre a éte tué.

La GGN a été la plus terrible de toutes les guerres jamais connues par l’humanité. C’est au cours de cette guerre que s’est decidé le sort de toute l’humanité.

Alors, nous avons pris la connaissance avec la période de guerre de notre capitale. Vous avez vu toute la terreur que notre peuple avait héroiquement subi, toutes les soufrances et en meme temps le courage et le patriotisme de notre peuple dans les plusieurs combats contre le régime hitlérien.

Nous continuons notre voyage le long de l’avenue de l’Independence qui traverse la ville depuis la Maison du Gouvernement jusqu’à la chaussée de Moscou. L’avenue réuni 5 places principales de la ville. Nous en avons déjà vu trois, et maintenant nous nous approchons vers la quatrième place – la place de Yakoub Kolas.

La figure de Kolas est aussi très importante comme celle de Yanka Koupala. Kolas etait un proche ami de Koupala. C’est notre second héros national. Paysanne d’origine, Kolas a reussit par sa poésie à décrire la tristesse et l’amour de la nature d’une paysannerie soumise à des siècles de servage et d’opression.

Autrefois à cet endroit se trouvait l’étang aux moustiques, et maintenant la place Yakoub Kolas est considérée la deuxième d'après ses dimensions et peut-être la plus belle.

La partie centrale de la place est occupée par le monument a Yakoub Kolas (1972, le sculpteur Zair Azgour). Le poète est assis sur une pierre. A côté de lui se trouvent les sculptures des héros de ses œuvres.

De petits jets d'eau tout autour rappellent un épi de blé. La composition sculptée est disposé sur un fond de bouleaux et de saules pleureurs évocateurs de la nature biélorusse.

Parmi les édifices qui constituent l'ensemble architectural de la place on remarque à droite l'édifice monumental de la philarmonie (salle de concerts) destinée pour 1000 places. D'éminents d'orchestre, solistes, ensembles musicaux se produisent dans cette salle.

A votre gauche l'édifice à six colonnes représente l'école supérieure de culture physique. Aujourd'hui, dans ce bâtiment se trouve le centre sportif olympique. Des dizaines de champions de la République sont sortis des murs de cet établissement qui a formé un bon nombre d'excellents entraineurs.

Comme vous voyez les deux cotés de l’avenue sont bordés de petits magazins, des cafés, des internet-cafés pour les étudiants.

Dans la rue vous voyez un grand nombre des étudiants. C’est juste à cet endroit commence le second centre de la science biélorusse après la cité universitaire - l'Université Nationale Technique. Ses corps de couleur verte vous voyez à votre gauche. La cité comprend le corp principal, les internats pour les étudiants, le terrain sportif. Plus de 20 000 étudiants fréquentent cette académie. Les anciens élèves de cet établissement travaillent pratiquement dans toutes les entréprises de la République.

En face de l'Université Nationale Technique se situe la 1-ier Hôpital clinique de la ville qui constituent une veritable cité.

C’est le plus vieux établissement medical à Minsk. L'hôpital a été construit en 1931. A partir de ce temps ces corps se sont beaucoup changés. On a construit un grand centre de chirurgie infantile, un Institut de recyclage de médecins. Les meilleures conditions sont assurées tant aux maladies qu'au corps medical.