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La drogue (стр. 2 из 5)

Le haschich peut être coupé avec d'autres substances plus ou moins toxiques comme le henné, le cirage, la paraffine…

- l'huile : préparation plus concentrée en principe actif, consommée généralement au moyen d'une pipe. Son usage est actuellement peu répandu.

Effets et dangers du cannabis

La drogue
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Les usagers de tous âges consomment généralement pour le plaisir et la détente. Les effets de la consommation de cannabis sont variables : légère euphorie, accompagnée d'un sentiment d'apaisement et d'une envie spontanée de rire, légère somnolence. Des doses fortes entraînent rapidement des difficultés à accomplir une tâche, perturbent la perception du temps, la perception visuelle et la mémoire immédiate, et provoquent une léthargie. Ces effets peuvent être dangereux si l'on conduit une voiture, si l'on utilise certaines machines sous l'effet de l'ivresse cannabique.

Les principaux effets physiques du cannabis peuvent provoquer selon la personne, la quantité consommée et la composition du produit, l'augmentation du rythme du pouls (palpitations), la diminution de la salivation (bouche sèche), le gonflement des vaisseaux sanguins (yeux rouges), et parfois, la sensation de nausée.

Les effets nocifs du cannabis sur la santé sont à certains égards moins importants que ceux d'autres substances psychoactives. L'appareil respiratoire est exposé aux risques identiques à ceux du tabac (nicotine et goudrons toxiques), et les risques sont amplifiés dans certaines conditions d'inhalation (pipes à eau, " douilles ").
Toutefois, certains effets, mal perçus de la population et des consommateurs, ont déjà des conséquences importantes et marquent l'existence d'un usage nocif : difficultés de concentration, difficultés scolaires, préoccupations centrées sur l'obtention du produit, contacts avec des circuits illicites.

Chez certaines personnes plus fragiles, le cannabis peut déclencher des hallucinations ou des modifications de perception et de prise de conscience d'eux-mêmes : dédoublement de la personnalité, sentiment de persécution. Ces effets peuvent se traduire par une forte anxiété. Un usage nocif de cannabis peut favoriser des troubles psychiques.

Cannabis et dépendanceL'usage répété et l'abus de cannabis entraînent une dépendance psychique moyenne à forte selon les individus. En revanche, les experts s'accordent à dire que la dépendance physique est minime. Toutefois, un usage régulier, souvent révélateur de problèmes, est préoccupant, surtout lorsqu'il s'agit de très jeunes usagers.

Le cannabis est un produit illicite.

Originaire des contreforts de l'Himalaya, le cannabis (ou chanvre indien) est utilisé par l'homme depuis des millénaires ; d'où sa diffusion vers le continent indien puis vers l'Extrême-Orient, le Moyen-Orient puis l'Europe. Cultivé pour ses fibres destinées à la fabrication de cordages, de papiers et de tissus, sa résine était utilisée autrefois en tant que spasmolytique, hypnotique et analgésique.

Introduit en Europe au début du 19è siècle par les soldats de Bonaparte et par des médecins anglais de retour des Indes, le cannabis fut utilisé en médecine pour le traitement des migraines, de l'asthme et de l'épilepsie.

Consommation : les chiffres d'une réalité française

Un peu plus de 6 millions de personnes de 15 à 44 ans déclarent avoir consommé du cannabis une fois dans leur vie, soit un homme sur trois et une femme sur cinq.

· 7,5% des adultes de 18 à 44 ans (1,8 millions de personnes) déclarent avoir consommé du cannabis au moins une fois dans l'année.

· Entre 23 et 34% des jeunes de 15 à 19 ans (environ 1 million de personnes) déclarent consommer du cannabis au moins une fois dans l'année.

· Environ 11% des jeunes de 15 à 19 ans (400 000 jeunes) déclarent consommer du cannabis au moins 10 fois au cours de l'année.

· En 1997, 23% des personnes qui demandent du soin sont en difficulté avec le cannabis. L'âge moyen de ces usagers était de 25 ans.

· Aucun décès lié à l'usage de cannabis n'a été recensé par la police jusqu'à maintenant. Néanmoins, depuis juin 1999, la loi prévoit la recherche de cannabis chez les conducteurs impliqués dans un accident mortel.

· 73 000 usagers et usagers revendeurs de cannabis ont été interpellés en 1998. Leur âge moyen était de 22 ans. Le nombre d'usagers de cannabis interpellés a fortement augmenté en quelques années et représente une part croissante de l'ensemble des interpellations pour usage de stupéfiants (85% en 1998).

Un peu plus de 3 000 personnes ont été interpellées pour trafic de cannabis en 1998.

Tendance statistique : la consommation déclarée de cannabis est en hausse, en particulier chez les jeunes

L’Ecstasy

La drogue
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Pilule-performances, pilule-fêtes, potion magique ? De plus en plus répandue dans le monde, l'ecstasy pour certains ne serait même pas une drogue. Ah bon ? Le point sur une pilule chimique et dangereuse.

L'ecstasy qu'est-ce que c'est, et à quoi ça ressemble ?

L'ecstasy appartient à la famille des amphétamines. Ce produit fait partie d'une nouvelle série de produits apparus avec l'évolution de la chimie : les drogues de synthèse. Elles sont fabriquées dans des laboratoires clandestins par des chimistes qui tentent de créer des produits inédits en faisant la synthèse de molécules dont l'action est beaucoup plus puissante que celle des substances naturelles. L'apparition massive de l'ecstasy est liée à l'émergence du mouvement musical techno et l'organisation de rave parties.

La drogue
Depuis une dizaine d'années, on assiste en Europe à un développement de la consommation d'ecstasy. En France, en 1996, 5% des jeunes hommes de 18 à 23 ans vus dans les centres de sélection du service national déclaraient avoir déjà pris de l'ecstasy et la proportion de jeunes adultes (principalement des hommes, bien insérés socialement) en ayant consommé au moins une fois pourrait atteindre 5 %.
L'ecstasy se présente sous la forme de comprimés de couleurs et de formes variées ornées d'un motif. Son principe actif responsable des effets psychoactifs est la MDMA (" 3,4 méthylènedioxyméthamphétamine ").
Lorsqu'ils consomment de l'ecstasy, les usagers disent qu'ils gobent. Un comprimé d'ecstasy contient de quelques milligrammes à plus de 200 mg de MDMA. La composition d'un comprimé présenté comme étant de l'ecstasy est souvent incertaine : la molécule MDMA n'est pas toujours présente et peut être mélangée à d'autres substances : amphétamines, analgésiques (substance qui atténue ou supprime la douleur), hallucinogènes, anabolisants. L'ecstasy peut également être coupé avec de la caféine, de l'amidon, des détergents, du savon… !

Effets et dangers de l'ecstasy

Les usagers d'ecstasy recherchent la sensation d'énergie, de performance et la suppression de leurs inhibitions (les blocages, les défenses et les interdictions tombent). A l'effet de plaisir et d'excitation s'ajoute une sensation de liberté dans les relations avec les autres. L'ecstasy provoque tout d'abord une légère anxiété, une augmentation de la tension artérielle, une accélération du rythme cardiaque et la contraction des muscles de la mâchoire ; la peau devient moite, la bouche sèche. Suit une légère euphorie, une sensation de bien-être et de plaisir. Elle s'accompagne d'une relaxation, d'une exacerbation des sens et d'une impression de comprendre et d'accepter les autres.

L'usage de l'ecstasy provoque une déshydratation de l'organisme. La consommation régulière d'eau est nécessaire, surtout si le consommateur se trouve dans une ambiance surchauffée et fait un effort physique important.

Cette substance devient plus dangereuse si elle est consommée simultanément avec d'autres substances psychoactives (alcool, médicaments). Le risque de complication semble augmenter avec la dose " gobée ", la composition du produit et la vulnérabilité de l'usager. Les personnes qui suivent un traitement médical s'exposent à des effets dangereux par les interactions médicamenteuses qui peuvent se produire, notamment avec certains médicaments anti-VIH, l'aspirine et certains antidépresseurs.

La consommation d'ecstasy est particulièrement dangereuse pour les personnes qui souffrent de troubles du rythme cardiaque, d'asthme, d'épilepsie, de problèmes rénaux, de diabète, d'asthénie (fatigue) et de problèmes psychologiques.

Il arrive que l'usager ressente, trois ou quatre jours après la prise, des passages à vide qui peuvent provoquer des états d'anxiété ou de dépression nécessitant une consultation médicale.

Une consommation régulière et fréquente amène certains à maigrir et s'affaiblir ; l'humeur devient instable, entraînant parfois des comportements agressifs. Pour quelques-uns, cette consommation peut révéler ou entraîner des troubles psychiques sévères et durables.

Les dommages de l'ecstasy sur le cerveau sont encore mal connus ; les travaux scientifiques établissent une possible dégénérescence des cellules ; elle pourrait être irréversible et entraîner à terme des maladies dégénératives comme la maladie de Parkinson ou des troubles cognitifs responsables d'une dépression.

Ecstasy et dépendance

Chez certains usagers, l'ecstasy peut provoquer une dépendance psychique. Pour ce qui concerne la dépendance physique, les appréciations varient selon les experts.

L'ecstasy est un produit illicite.

La MDMA a été synthétisée par les laboratoires Merck en 1912 qui avaient engagé des recherches dans un but militaire : il s'agissait de potentialiser certains effets des amphétamines (effets coupe-faim et contre le sommeil). L'ecstasy n'a jamais obtenu d'autorisation de mise sur le marché. On a ponctuellement utilisé la MDMA en psychiatrie dans les années 1970 en Californie. Cette pratique a été rapidement interrompue au vu des dommages qu'elle causait. A partir des années 70 aux Etats Unis et plus récemment en Europe, la MDMA est utilisée à des fins récréatives, lors de soirées et de raves parties. L'usage d'ecstasy est en constante progression.

le LSD

Autre produit de synthèse, le LSD 25 ou diéthylamide de l'acide lysergique est obtenu à partir de l'ergot de seigle. Il se présente sous la forme d'un buvard (papier imbibé), d'une " micropointe " (ressemblant à un bout de mine de crayon) ou sous forme liquide. Un " trip " contient en 50 et 400 microgrammes, voire plus, de LSD 25.
Le LSD est un hallucinogène puissant. Il entraîne des modifications sensorielles intenses, provoque des hallucinations, des fou rires incontrôlables, des délires. Ces effets, mentalement très puissants, sont très variables selon les individus.

Un " trip " dure entre 5 et 12 heures, parfois plus longtemps.
La redescente peut être très désagréable ; l'usager peut être dans un état confusionnel pouvant s'accompagner d'angoisses, de crises de panique, de paranoïa, de phobies, de bouffées délirantes. L'usage de LSD peut générer des accidents psychiatriques graves et durables.

le LSD est un produit illicite

Les Amphétamines

L'amphétamine ou speed (ou ice ou cristal) est un psycho-stimulant puissant, un hallucinogène et un coupe-faim. Il se présente sous forme de cachets à gober ou de poudre à sniffer ou à gober dans du papier. Il est très souvent coupé avec d'autres produits.
L'amphétamine est souvent consommée en association avec de l'alcool ou d'autres substances psychoactives comme l'ecstasy.
Stimulant physique, il donne la sensation de supprimer la fatigue et l'illusion d'être invincible. Ses effets durent plusieurs heures.
La consommation d'amphétamine peut entraîner une altération de l'état général par la dénutrition et par l'éveil prolongé conduisant à un état d'épuisement, une grande nervosité, et, parfois, des troubles psychiques (psychose, paranoïa). On peut assister à l'apparition de problèmes cutanés importants (boutons, acné majeure).
La descente peut être difficile, provoquer une crispation des mâchoires, des crises de tétanie, des crises d'angoisses, un état dépressif, et comporter des risques suicidaires. Ce produit s'avère très dangereux en cas de dépression, de problèmes cardio-vasculaires et d'épilepsie.

L'amphétamine est un produit illicite.

Consommation : les chiffres d'une réalité française


· Moins de 1% des adultes de 18 à 75 ans, soit 290 000 adultes déclarent avoir pris de l'ecstasy dans leur vie.

· En 1996, 5% des jeunes hommes de 18 à 23 ans vus dans les centres de sélection du service national déclaraient avoir déjà pris de l'ecstasy.

· De 0,5 à 1,5% des jeunes de 15 à 19 ans, soit entre 20 000 et 59 000 jeunes, déclarent avoir consommé de l'ecstasy au cours de l'année.

· 3 % des lycéens parisiens l'ont expérimenté.

· L'ecstasy est cité comme produit à l'origine de la prise en charge dans les structures spécialisées en toxicomanie et les établissements sanitaires dans 2% des cas en 1997. L'âge moyen de ces usagers est de 23 ans.

· L'ecstasy est en cause dans un peu plus de 1% des interpellations pour usage et usage -revente (près de 1 000 personnes) en 1998. L'âge moyen de ces usagers interpellés est de 23 ans.

· 199 personnes ont été interpellées pour trafic d'ecstasy en 1998.