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La valeur stilistique des pronoms (стр. 1 из 2)

La valeur stilistique des pronoms. Le substantive. L’article, La substantivatio. L’adjectif. Le verbe. Les pronoms


La valeur stilistique des pronoms

Le substantive

L’aspect stylistique du substantive

L’article

La substantivation

L’adjectif

Le verbe

La valeur stylistique des formes verbales

Les pronoms

Le francais parle et les modalites

La valeur stilistique des pronoms

La valeur grammaticale du pronom reside dans son aptitude de representer un etre, une chose, une idée, sans les nommer directement. Il comport une idée d’indication. La valeur stilistique des pronoms depend des nuances expressives que leur choix et la maniere de les employer peut apporter a l’enonce. D’autre part,certains employs des pronoms sont particuliers a tel out el autre style de la langue, ce qui leur confere une couleur stilistique speciale. Ce sont les pronoms personnels et les demonstratifs don’t le choix et l’emploi offrent le plus grand nombre de varietes expressives.

On pourrait indiquer d’autres manieres d’employer les pronoms personnels qui comportent des nuances expressives. Ainsi, l’emploi parallele des pronoms personnels tonique et atones(comjoints et disjoints) est un des moyens efficacies de mettre en valeur la personne qui agit ou qui subit l’action et de l’opposer a une autre. Ce procede se trouve egalement dans la prose et la poesie francaise:

Ex: Et lui, que disait-il alors, Thorez? “Francais, unissez-vous! ’ (L. Aragon. Maurice Thorez et la France) p.214

Ex: Il chantait lui sous les balles. Des mots sanglant est leve (L. Aragon. Ballade de celui qui chanta dans les supplices) p.214

Le pronom nous, don’t le role essential est de designer le sujet parlent en commun avec une autre personne peut parfois souligner leur communaute, leur union, l’identite de leurs interest et aspirations. C’est le fait par exemple, dans quelques chants revolutionnaires:

C’ets la lutte finale:

Groupons-nous, et demain

L’internationale

Sera le genre humain.

(L’Internationale)

Souvent on oppose pour un effet de contraste les deux formes du pluriel nous et vous:

Lorsque nous sapons par ses bases

Votre edifice mal d’aplomb,

Vous nous repondez par du plomb

Ou vous nous alignez des phrases

(J. B. Clement. Liberte, egalite,fraternite)

Le substantive

On remarque que le francais parle hesite parfois sur le genre de certains substantives. Ce sont la des ecarts plus ou moins usuels quant a la norme de la langue. Ainsi, on feinise volontiers les noms a initiale vocalique, tells que: après-midi, elastique, hotel, incendie; car, lorsqu’ils sont precedes de l’article indefini, ce dernier est pronounce [yn]. Il arrive que la langue parlee familiere intervertit les genres dans des formulas a valeur affective, traduisant la tendresse, l’affection. Ainsi, on dit a une femme; mon petit et ma vielle a un homme:

ce n’est pas ma faute, dit-elle. Je t’aime tant, je t’assure!

Oui, mon petit, je sius sure. (R. Rolland. L’ame enchantee)

la plupart des substantifa francais ne changent pas de forme au pluriel. Dans le francais moderne l’expression du nombre est analytique. Elle se realize au moyen d’un mot-outil, article ou determinative. L’expression synthetique du nombre, proper a l’ancienne langue, ne survit que dans le groupe des substantives en –al et –ail. La langue parlee, comme nous l’avons vu, tend a unifier les ormes rgammaticales. Cette tendance se realize aussi dans l’unification des formes du singulier et du pluriel des substantives en –al. -ail

on remplace les formes normatives du pluriel: coraux, emaux, par corails, emails

L’aspect stylistique du substantive

La valeur stylistique des substantives est liee a leur sens grammatical. Se substantives servent a designer les choses, les etres animes et les notions abstraites, les qualities et les actions. Les categories grammaticales du nom fr sont generalement exprimees par l’article

Le genre des substantives ne peut avoir qu’une valeur stylistique resteinte, car il est trop bien defini et ne prete pas au choix. On hesite parfois sur le genre de certains substantifs. La categorie du genre acquiert parfois un certain role stylistique dans les oeuvres litteraires. Les auteurs de romans et nouvelles historiques pretent, a dessein, a certains substantifs le genre qui leur avait ete proper autrefois, ce qui confere au discourse des personages ou de k’auteur une teinte archaique et transporte le lecteure dans une qpoque revolue. Le roman de V. Hugo Notre-Dame de Paris don’t l’action se passé au XV siecle: “ce grand image de Saint-Christophe”, selon l’usage de l’epoque, les hesitations sur le genre de ce substantifs ayant existe jusqu’au XVII s.

Animaux ou objets personifies figurant alors, selon le genre des noms qui les designent, comme des personages de la societe humaine, homes et femmes, respertivement:

Dame Belette,demoiselle Belette,dame Mouche,maitre Corbeau,maitre Renard, Messire Rat; ca, Messieurs les chevaux,payez-moi de ma peine (Le Coche et la Mouche)

Les choses personnifiees representent aussi des etres vivants, homes et femmes, selon le genre des substantifs qui les nomment:

Vous vpulez de l’argent, o Mesdames les Eaux! (Le Berger et la Mer)

Le nombre. La plupart des substantifs fr ont au pluriel le meme sens lexical qu’au singulier. Certains substantifs abstraits non nombrables employes au pluriel prennent un sens plus concret qu’au singulier:

L’amitie, la bonte, la tendresse, les amities, les bontes, les tendresses

L’opposition met en relief la difference semantique entre le singulier et le pluriel des substantifs en question:

La liberte-les libertes-droits et privileges, immunites

La grandeur-les grandeurs-dignites,honneur

L’article

1. L’emploi qu’on fait de l’article dans la langue parlee presente peu de traits particuliers. On suit les regles generales de la grammaire fr, touchant le choix, l’emploi et l’omission de l’article. Il n’y a que quelques remarques a faire sur l’emploi et l’omission de l’article. Il n’y a que quelques remarques a faire sur l’emploi de l’article avec les noms propres de personnes et les substantives mis en apostrophe.

2. L’article defini apparait souvent devant les noms propres. On le met devant les noms de femmes (la Fanchon, la Marie), devant les noms forme d’apres le nom du mari ou dup ere(la Thenardiere de Thenardier, la Maheude de Maheu):

La Valentine, elle ne le quiette pas des yeux (J. Anouilh. Le voyageur sans bagages)

3. l’emploi de l’article signale par ces derniers exemples, proper aux parlers locaux s’est repandu dans le fr parle, notammemt dans le language familier; la langue normalisee ne le souffre pas. Il confere a l’enonce une nuance de familiarite intime, accusee:

-Vous n’avez pas vu la Ninette?... J’avais besoin d’etre rassure sur les pratiques de la Ninette…

cette Nina pouvait mener une double vie (A. Blondin. Les enfants du bon Dieu)

dans la conversation courant l’article accompaghe souvent les noms

de famille puor designer un ou plusieurs members de la famille:

-c’est ce soir que nous dinons chez les Villard? (R. Rolland. L’ame enchantee)

5. La langue parlee familiere afeectionne l’emploi de l’article defini avec les substantives en apostrophe. Cet employ gagne toujours du terrain:

-quoi! L’ami,ce croc est a la mode? (E. Rostand. Cyrano de Bergerac)

salut,les gars! (J. Laffitte. Rose France)

La substantivation

La substantivation est un fait de la langue de grande portee pour le systeme du substantives fr. Le passage d’un mot se rapportant a une des autres parties du discours dans le grouped u substantive est une precieuse source d’enrichissement du vocabulaire fr.

la substantivation est un procede linguistique qui porte sur toutes les parties du discourse. Dans la langue d’aujourd’hui tres nombreux et usuels sont les adjectives substantives: joindre l’utile a l’agreable; l’essentiel, le possible, le reel, le vrai, l’etonnant

la substantivation est souvent un acte de creation individuelle, c’est-a-dire un fait de style qui interesse la stylistique. Voici quelques exemples de mots detaches,substantives pas les bons ecrivains. Ce ne sont pas encore de vrais substantives, l’article ne les transforme pas definitivement en noms-c’est un joli moyen de mise en relief:

Duroy ayant leve par desoeuvrement les yeux vers le mur, M. Waller lui dit de loin,avec un desir visible de faire valoir son bien:

-vous regardez mestableaux? Le mes sonna.

-Je vais vous les montrer. (G. de Maupassant. Bel-Ami)

4. la substantivation de l’infinitif n’est plus un procede productif. Cependant on en releve des exemples chez les poetes et les ecrivains a tendances philosophiques:

O mon ame, quell s’en aller et quell souffrir!

Et quell vivre toujours, pour les rouges conquetes

De l’or; quell vivre et quell souffrir et quell mourir! (E. Verhaeren. Les soirs, au loin)

A l’aide de l’article on substantivise facilement non seulement des mots detaches, mais, egalement, des groupes syntaxiques, voire des propositions entieres, qui fonctionnent alors dans la phrase comme un suel terme de la proposition exprime habituellement par un substantif:

Quand elle tourna ses yeux vers lui,son visage leve, le Ma cherie qu’il allait dire s’arreta sur ses levres (L. Aragon. Les Communistes)

L’adjectif

On pouet signaler certaines particularites dans la formation des degrees de comparaison de certains adjectives. On sait que le fr forme les degrees de comparaison des adjectives avec l’adverbe plus(grand,plus grand, le plus grand),n’ayant garde que 3 formes suppletives: meilleur, pire, moindre. Ces survivances, la langue parlee les evite, pour former les degrees de comparaison des adjectives bon, mauvais, petit d’apres le modele commun a tous les autres adjectives fr:

…Et c’est mauvais, ca, la rupture d’unite. Il n’y a rien de plus mauvais. (M. de Saint Pierre. Les ecrivains)

C’est dans lalangue parlee familiere qu’on observe un gout pronounce a employer adjectivement des substantives et certains adverbs tres usuels(bien, mieux) Voici quelques phrases montrant l’emploi des formes adjectives comme epithets et attributs:

ce garcon etait bien, Annette aussi tres bien. (R. Rolland)

il est tres bien, ton chapeau, dit Mlle Grmaine. (E. Triollet. Les fantomes…)

le plus souvent un subst adjective est employe en function d’attribut:

“elle est desordre”, disait d’elle la mere Costadot. (Fr. Mauriac. Les chemins de la mer)

la langue parlee affectionne un tour special du type: une drole d’histoire, un diable d’homme. Dans ce tour le mot determinant precede le determine auquel il est relie par la preposition de. Le premier mot est, au point de vue syntaxe, plus independent, plus autonome, ce qui fait ressortir le sens qualificatif et la valeur d’appreciation don’t il est le porteur. Ainsi ce tour rencherit sur un adjective-epithete:

c’est une drole de raisonnement, quand meme! (l’elaboration du fr elementaire) tu es craimenet un drole de garcon, Etienne…(H. Troyat. La tete…)

l’adjectif caracterise l’objet en designant ses traits particuliers, ses qualities et ses defauts. L’adjectif a souvent une valeur d’appreciation. Quant aux nuances stylistiques apportees par l’adjectif (l’adjectif-epithete en particulier), elles ressortiront nettement si on le compare avec les autres faits de grammaire servant a qualifier un objet.

le francait se sert pour qualifier un objet, non seulement d’adjectifs-epithetes, mais aussi de complements de nom-de substantives rattaches au determine par une proposition.2 constructions rapprochees par leur: valeur grammaticale et signification lexicale: livre d’enfant(livre pour enfant), livre enfantin (livre naïf)

l’adjectif-epithete et le complement de nom se retrouvent dans toutes les spheres de la communication et n’ont pas de couleur stylistique specifique. On pourrait indiquer les adjectives relatifs, de formation savante qui on tune nuance plutot terminologique et s’emploient surtout en styles ecrits:

adjectif estival – fleurs estivales, maladies estivales

complement d’ete – soir d’ete, robe d’ete

on les trouve dans la prose:

C’etait un cote de bord de mer,estival, bleu,blanc, vert, sur le fond ocre des maisons. (P. Courtade. Nouvelles)

hibernal – repos hibernal des plantes, plantes hibernales

hivernal – les froids hivernaux

septentrional – les peoples septentrionaux

la comparaison des adjectives livresques avec des complements de nom respectifs d’un usage commun:

artisanal,-e – d’artisan

autumnal,-e - d’automne

chevalin,-e - de cheval

le quantite d’un objet sagnalee par un adjective peut etre nommee par un substantive de valeur abstrait, appurtenant a la meme famille de mots que l’adjectif en question:

chaud-chaleur

tender-tendress

vieux-vieillesse

Le verbe

Dans la conversation qui touché le plus souvent les faits de la vie courante, les problemes du jour, on use largement du present de l’indicatif. Il marque les actions qui coincident avec le moment de la parole, que celles qui se rapportent a une periode plus ou moins etendue du present, ou qui se repetent au cours de cette periode:

Maman,tu es la? - Bien sur, puisque jet e parle. (A. Stil. Le premier choc)

- Mais pourquoi pleures-tu?... Est-ce que tu as mal? Voyons, disnous pourquoi tu pleures? (M. Ayme. Les contes…)

Dans la langue parlee le present de l’indicatif exprime souvent le future proche:

Ce soir je vais au theatre. Il part demain. Alors, tu t’amenes? Alors, je t’accompagne?

Nous sommes venues en passant.

Le present historique ou narrative. Il anime le recit, presente les evenements de facon spectaculaire:

L’autre jour, il tombe sur un Americain qui distribuait des chewinggum…Le petite reussit a en avoir un. Il rentre avec ca dans la bouche. (A. Stil. Le premier choc)

Le present de l’indicatif peut aussi marquer une action accomplice dans un passé tres recent par rapport au moment de la parile:

Ainsi au lieu de Je suis venu vous announcer une bonne nouvelle,on dira Je viens vous announcer une bonne nouvelle

Le passé compose marque une action achevee, mais envisage par rapport au moment actuel, une action qui a conserve ses liens avec le present. Il exprime le resultat present d’une action passee:

Cheri!

Qu’est-ce que vous avez dit?

Je n’ai rien dit

J’ai tres bien entendu. (R. Rolland. Pierre et Luce)

6. Le passe simple affecte une action a un moment du passe. L’action est presentee comme achevee a un moment ou une periode bien determine du passé et n’ayant aucun rapport avec le present-le passé simple n’est guere employe dans la conversation.

7. Le passé compose est parfois substitute au future anterieur, peu usite dans la conversation. Il marque alors le resultat d’une action anterieure a une action dans le future:

- Une minute, j’ai fini…et tu vas me raconteur ca…(A. Stil. La lecon de francais

8. Le passé immediate insiste sur ce que l’action a eu lieu tout recemment. Ce mode d’expression periphrastique, ne dns le francais parle, a penetre dans les autres styles de la langue, mais il a conserve nanmoins sa couleur stylistique originaire.

9. pour designer une action future dans ses rapports avec le present, le francais parle se sert non seulement du future simple et du present de l’indicatif, mais aussi du futur immediate:

…Je vais vous raconteur ce qui se passait dans les veilles autrefois,les veillees a la campagne. (L’elaboration du francais ellementaire)

10. La concordance des temps du verbe joue un role important dans la grammaire francaise, vu son systeme verbal developpe et ramifie. Cependant les regles de la concordance des temps ne sont pas toujours strictement observees par la langue parlee. Le francais parle prefere souvent le present a l’imparfait, surtout si l’on insiste sur ce que l’action ou l’etat indique par le verbe de la subordonne est reel et la coincidence avec le moment de la parole est evidente:

On m’a dit qu’il est malade - au lieu - On m’a dit qu’il etait malade.

11. dans le fr. parle on dira indifferemment sans se conformer a la regle:

Je veux qu’il vienne au lieu de J’ai voulu qu’il vint

J’ai voulu qu’il vienne Je voulais qu’il vint

Je voulais qu’il vienne J’avais voulu qu’il vint

J’avais voulu qu’il vienne

12. cette tendance se fait voir dans les dialogues des pieces de theatre et des romans:

J’avais peur que tu sortes et que tu tentes de l’enterrer malgre le jour. (J. Anouilh. Antigone) (au lie de que tu sortisses, que tu tentasse).

La valeur stylistique des formes verbales

le present de l’indicatif possede une valeur semantique etendue. L’action qu’il indique peut se rapporter a de differents moments de l’actualite, ainsi qu’au passé et au future. Le role essential du present de l’indicatif est de marquer une action se produisant au moment meme de la parole. Mais il marque aussi bien des actions habituelles se rapportant a une periode plus ou moins etendue de l’actualite et des actions dites “hors du temps”.