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Структуры экономического дискурса во французском языке. Роль коннекторов в построении аргументации (стр. 12 из 12)

Le cas de la Pologne est là pour lerappeler, dont la stagnation économique depuis deux ans est en bonnepartie imputable à la politique monétaire intransigeante de saBanque centrale. Si l’inflation en Pologne est tombée en dessousde l’inflation de la zone euro, c’est malheureusement aussi le cas de sacroissance.

A cela s’ajoutent les incertitudes de latransition. Pour les nouveaux entrants, les deux années destabilité des changes à l’intérieur du mécanisme dechange européen (MCE2) sont perçues comme une périodeà haut risque qu’il faut écourter au maximum. Si cettephase a été imposée pour « découvrir » et mettreà l’épreuve le taux de change auquel leur monnaie sera un jourdéfinitivement convertie en euro, elle les expose aussi au comportementerratique des marchés. En effet, ces pays ont appris quel’ancrage du change n’est pas sans risque quand les capitaux circulentlibrement. La crise tchèque de 1997 en a fourni une bonne illustration,quand les capitaux étrangers, après avoir adulé la petiteRépublique, l’ont fuie massivement.

Ces nouveaux produits et services sont loin depouvoir être tous rangés dans la catégorie des produits deluxe pour nantis, dont on pourrait se passer. La réparation desdégâts causés à l’environnement parl’industrialisation va, par exemple, requérir un travailconsidérable dans les prochaines décennies, dont il seradifficile de faire l’économie. De plus, la notion de produit ou deservice « indispensable » est de toute façon elle-mêmeéminemment sociale et historique : comment, par exemple, imagineractuellement une vie digne de ce nom sans alimentation électriqueà son domicile. Pourtant, il n’y a guère que 150 ans, le «produit » électricité n’existait tout simplement pas. Si letravail ne manque (et ne manquera) donc pas, son contenu et ses formes changentconstamment.

Si+ c’est que

Mais si les DRH ont ainsi vu leurrôle dans l'entreprise devenir stratégique, c'est aussigrâce aux apports de la technologie. Progressivement, ils ont pu sedégager de tâches indispensables mais répétitives etroutinières qui, exécutées à la main, exigeaientbeaucoup de temps.

Dans un pays donné, le nombre des naissances n’a desens que rapporté au nombre de femmes en âge d’en avoir,c’est-à-dire ayant entre 15 et 49 ans, lequel a légèrementbaissé d’une année sur l’autre. Résultat : l’indicateur defécondité s’établit à 190 enfants pour 100 femmesen 2001, contre 188 l’année précédente, et 171 en 1995. Cequi signifie que si, à chaque âge, les comportements defécondité demeuraient à l’avenir ceux constatés en2001, 100 femmes donneraient naissance durant leur vie féconde à190 enfants. Or, forcément, les choses changent, sinon l’avenir seraitla reproduction du passé et l’incertitude serait bannie du vocabulaire.Cela est vrai aussi dans le domaine de la fécondité. Si lesfemmes ont aujourd’hui moins d’enfants qu’il y a trente ans, est-ceparce qu’elles ont choisi de les avoir plus tard ou d’en avoir moins ?

Syndicalistes,responsables politiques, économistes, tous semblent d’accord : si lesentreprises licencient, c’est pour augmenter leurs profits. Pourautant, il faut se garder de tout raisonnement simpliste. Aujourd’huicomme hier, les richesses – et donc les profits – viennent du travail. Lesentreprises les plus profitables sont celles qui connaissent les plus fortstaux de croissance, celles qui investissent et embauchent. Et si laBourse salue parfois un plan de licenciements – Moulinex, par exemple –, c’estsouvent que l’entreprise qui y recourt dispose de capacités deproduction inemployées qui pèsent sur sa rentabilité etmenacent sa survie. L’annonce des licenciements est alors perçue commeaméliorant les chances de survie pour l’entreprise.

Dans le langage boursier,la satisfaction exige une progression substantielle des profits : chez les gensbien élevés, on n’exprime ses sentiments qu’à partir d’unchiffre suffisant.
Or, voilà que, en peu de jours, quelques centaines de milliersd’opérateurs ont changé d’avis. La chose ne leur paraîtplus faire de doute : le trou d’air américain, c’est fini. Si leNasdaq repart à la hausse, c’est que tous les gens intelligentset bien élevés qui, jour après jour, scrutent lessociétés comme Elisabeth Teissier les astres, sont parvenusà cette conclusion.

Si une partie du peuple italien s’est abandonnéaux bras du Cavaliere, c’est que le programme du centre gaucheétait tout sauf exaltant. La coalition de l’Olivier avait pour toutprogramme la poursuite d’une politique d’austérité dont lesefforts ont certes été répartis entre tous, mais quiapparaît d’abord comme une stratégie d’adaptation du pays auxcontraintes de l’économie mondiale.

Tout d’abord, lespositions caricaturales de l’administration Bush ne doivent pas faire oublierque les discussions avaient été déjà trèsdifficiles avec l’administration Clinton. Si le dialogue a toujoursété tendu, c’est parce que les contraintesacceptées par les négociateurs américains à Kyotoen 1997 (7 % de réduction par rapport aux émissions de gazà effet de serre en 1990) sont en réalité plussévères pour eux qu’elles n’en ont l’air.

Une foisconstituée, l’opinion commune acquiert le statut d’uneréalité objective, ce qui, du coup, renforce la conviction deceux qui ont participé à la décision : si lesautres pensent comme moi, c’est que je suis dans le vrai. Enréalité, la proposition doit être inversée : pourque le groupe fonctionne et n’explose pas, je suis amené à pensercomme les autres. C’est ainsi que se forment les bulles spéculatives surles marchés financiers, les états de grâce après lesélections et… les consensus d’experts.

Oui ou non, la situationéconomique et sociale de la France s’est-elle amélioréedepuis 1997 ? Si la réponse est « Oui », c’est que sacompétitivité ne s’est pas dégradée. Si c’est « Non», alors il faudra que quelqu’un me convainque que mes critères dejugement sont mauvais.

Même si

Enfin, les écoles ont changé.Avant, les choses étaient relativement simples. Il y avait lesnéoclassiques, les keynésiens et les marxistes. Même s’ilsy rechignaient parfois, les économistes finissaient par se ranger dansune école, on n’ose dire un camp.

Les grands fonds de réserve quiexistent à travers le monde placent aujourd'hui au maximum 60 % de leursactifs en actions, même si leur horizon d'investissement estlointain.

Que dire également de l'environnementfinancier ? Même si le coût du crédit est faible,grâce à des taux à chaque fois un peu plus bas, lesentreprises ne peuvent toujours pas compter sur le marché boursier pouraméliorer leurs fonds propres.

Après tout, c’estde bonne guerre et, en plus, ce n’est pas faux. Même si l’on peutfaire aussi remarquer que les créations d’emplois salariésrelevant du régime général observées depuis 1997(un peu plus de 1,5 million de personnes, soit 12 % de salariés en plus)ont davantage fait pour réduire, à terme, le fossé entrecotisations et prestations que l’allongement de la durée de cotisationdécidé en 1993.

Les informations initiales faisaient étatde 15 milliards de dollars de dettes : on en est actuellement à 40milliards, et ce n’est sans doute pas fini. Surtout, Enron, jusqu’en 1999,réalisait à peine 10 milliards de dollars de chiffre d’affaires,essentiellement aux Etats-Unis (transport et distribution de gaz naturel pargazoduc) et un peu au Royaume-Uni (production d’électricité). Mêmesi 10 milliards de dollars, ce n’est pas négligeable, il estexcusable d’ignorer le nom d’une société texane, auxactivités locales et très spécialisée.

Le nouveau président argentin, EduardoDuhalde, n’a pas manqué de dénoncer l’ingérence du Fondsmonétaire international (FMI). Certains commentateurs vont plus loin etaccusent ce dernier de déclencher la crise : ses exigences enmatière de rigueur budgétaire coïncident en effet avec lesvagues de mesures restrictives annoncées par l’ex-ministre des Finances,Domingo Cavallo, qui ont fait descendre les Argentins dans la rue. Maiscoïncidence n’est pas raison. Même si nous savons lesméfaits des plans d’ajustement inadaptés imposés cesdernières années par le FMI à divers pays, le Fonds nenous paraît pas en l’espèce un coupable plausible : il fut le plussouvent absent à l’heure du crime.

Il est encore troptôt pour parler d’un « miracle démographique en France ». Mais lameilleure santé démographique tient sans doute, pour partie aumoins, à l’existence d’une vraie politique familiale, même sielle est encore insuffisante.





[1]Подробнее о категориях текста см. Гальперин И.Р. Текст как объект лингвистическогоисследования, - М. 1981

[2]Подробнее см. О.И. Москальская «Грамматика текста», Москва, «Высшая школа»,1981, стр. 21

[3]О частоте употребления коннекторов см. приложение 1

[4]Дополнительные примеры на случаи употребления этого и других разобранных в настоящейработе коннекторов см. в приложении 2

[5]Не будем рассматривать случаи употребления данного союза в сочетании с que – ainsi que, т.к.  это выражение имеет вполне  определенное значение

[6]Пример взят из словаря “Le Robert Micro”из словарной статьи на слово ailleurs.

[7]См. приложение 1